Plaques commémoratives
Plaques commémoratives
Niagara Parks abrite un paysage unique, historiquement et naturellement riche. Plus de 100 plaques et monuments commémoratifs identifiant des sites, des événements et des personnages importants dans l’histoire de la région jalonnent le Niagara Parkway, une route qui suit le cours de la rivière et traverse Niagara Parks, de Fort Erie au sud jusqu’à Niagara-on-the-Lake sur les rives du lac Ontario. Toute visite à Niagara Parks, que ce soit en conduisant tranquillement le long du Parkway en marchant ou en parcourant le Niagara River Recreation Trail (sentier récréatif de la rivière Niagara) à vélo, soit 56 km (35 mi), peut être enrichie en s’arrêtant pour lire et étudier les plaques des monuments commémoratifs. Ce voyage panoramique n’est pas seulement beau, il est également divertissant et éducatif.
L’inventaire suivant est la création du personnel de Niagara Parks et pourrait s’avérer incomplet. La majorité des transcriptions suivantes offre une brève description de l’emplacement du site. Des photographies peuvent être mises à votre disposition sur demande.
Niagara Parks du Nord
Voici quelques-unes des plaques que vous pourrez découvrir le long du Niagara Parkway ou du Recreation Trail, répertoriées depuis Niagara-on-the-Lake au sud jusqu’aux chutes du Niagara.
Niagara-on-the-Lake
John Graves Simcoe 1752 – 1806 (plaque de bronze à gauche de l’entrée principale du Navy Hall)
« Simcoe naquit dans le Northamptonshire et fit ses études à Oxford. Il rejoignit l’armée britannique en 1771 et commanda les Queen’s Rangers, un corps loyaliste en Amérique, de 1777 à 1781. Après l’afflux de loyalistes ayant mené à la création d’une province distincte du Haut-Canada en 1791, Simcoe fut nommé premier lieutenant-gouverneur. Au cours de ses cinq années au pouvoir, le caractère fondamentalement britannique et monarchique de la province et de ses institutions prit forme. Après avoir quitté le Canada en 1796, il occupa successivement des postes militaires et coloniaux avant de décéder à Exeter, peu de temps après avoir été nommé commandant en chef de l’Inde. Commission des lieux et monuments historiques du Canada, gouvernement du Canada, 1976. »
John Graves Simcoe, First Lieutenant-Governor of Upper Canada 1791-1796
« Ici, à Niagara, le 17 septembre 1792, il présida la première assemblée représentative de cette province. Son génie avait prédit la grandeur de ce pays et il s’était jeté dans sa construction avec ardeur et enthousiasme. Grâce à ses objectifs exaltés, à son intégrité remarquable, à son travail infatigable et à son courage inébranlable, il donna du courage aux premiers colons et les aida à faire naître une civilisation ex-nihilo. Il fut toujours appuyé par son épouse Elizabeth Posthuma Gwillim qui, comme son mari, laissa l’empreinte de son esprit et son nom sur les lettres et les lieux de cette province. Ses journaux intimes et ses dessins offrirent un témoignage authentique de la vie à cette période et de l’aspect du pays – Non Bibi Sed Patriae – Non pas pour soi, mais pour le pays. Mémorial érigé par la Commission des parcs du Niagara en 1952. »
Mémorial de Simcoe (devant le Navy Hall)
Le mémorial en l’honneur du lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe et de Mme Simcoe fut dévoilé le 29 juillet 1953, par l’honorable Leslie M. Frost, Premier Ministre de l’Ontario. Ce mémorial fut commandé par la Commission des parcs du Niagara, conçu et sculpté par Elizabeth Wyn Wood.
Les premières années (article affiché devant le Navy Hall)
« Le Navy Hall comprenait un petit chantier naval, un entrepôt, des résidences et des quais servant de dépôt pour les approvisionnements locaux. Il servait également de point de transbordement pour les postes sur les Grands Lacs Supérieurs. De 1792 à 1796, les bureaux et la résidence du lieutenant-gouverneur Simcoe étaient dans ce complexe. Les bâtiments furent ensuite reconvertis à des fins militaires, jusqu’à ce qu’ils soient détruits par des tirs d’artillerie américains pendant la guerre de 1812. »
Les installations (article affiché devant le Navy Hall)
« Les installations de cet emplacement stratégique servirent les troupes britanniques, puis canadiennes, stationnées à Niagara, de 1765 à 1920. Environnement Canada, Service canadien des parcs »
Les dernières années – Inoculation au Old Navy Hall et au Niagara Camp (article affiché devant le Navy Hall)
« Des soldats canadiens basés au Camp Niagara se préparent à servir outre-mer pendant la Première Guerre mondiale. Immédiatement après la guerre de 1812, un nouvel entrepôt en bois fut construit sur ce site. Il fut reconverti en baraquements pour les troupes britanniques, pendant les troubles frontaliers de 1838. Le bâtiment demeura en service jusqu’au 20e siècle et servit de commissariat médical pour les troupes canadiennes pendant la Première Guerre mondiale. Pendant les années 1930, il fut déplacé ici par la Commission des parcs du Niagara et recouvert de pierres. »
Fort George
« Construit sur ordre du lieutenant-gouverneur John G. Simcoe de 1796 à 1799, le Fort George servit de quartier général au major-général Brock, en 1812. En 1813, il fut bombardé et assiégé par les Américains, qui construisirent leurs propres fortifications sur le site. Il fut à son tour repris par les Britanniques, en décembre 1813. En 1814, Fort George fut décrit comme tombant en ruines et l’ordre de l’abandonner fut donné. Le bâtiment actuel est une reconstruction réalisée entre 1937 et 1940, et représente le fort tel qu’il était entre 1799 et 1813. Seul le magazine du fort d’origine demeure. Commission des monuments du Canada, Gouvernement du Canada »
Fort George
« Il y avait un sentiment dominant d’insécurité à la frontière du Niagara au cours des derniers mois de 1811 et des premiers mois de 1812. La guerre avec les États-Unis semblait inévitable et les militaires et les civils s’y préparaient avec anxiété. La guerre débuta et avant qu’elle ne se termine, le Fort George fut complètement détruit. Il fut donc reconstruit entre 1937 et 1940, sur les fondations de l’original. »
(Les précédentes plaques commémoratives sont entretenues par le personnel de Fort George, un site historique appartenant au gouvernement canadien et exploité par celui-ci. La Commission des parcs du Niagara, agence autonome du ministère du Tourisme de l’Ontario, administre toutes les plaques commémoratives, et ce sans frais pour le grand public.)
Capture de Fort Niagara en 1813 (Parc McFarland, près de la ligne Est-Ouest)
« Au petit matin du 19 décembre 1813, sous la direction de John Murray, des détachements du 100e et du 41e régiments, les Écossais royalistes, l’artillerie royale et la Milice canadienne embarquèrent sur des bateaux au pied de ce ravin, traversant silencieusement jusqu’à un point situé au-dessus de Youngstown, New York, et attaquèrent Fort Niagara, en tuant ou en capturant les membres de sa garnison américaine. Érigé par le Conseil des sites archéologiques et historiques de l’Ontario »
Maison McFarland 1800 (Parc McFarland, 15927 Niagara Parkway)
« Cette maison, de style géorgien, fut construite en 1800 par John McFarland (1757-1815) et ses fils, sur des terres concédées par la Couronne. C’est l’une des plus anciennes structures du district de Niagara. Pendant la guerre de 1812, elle fut utilisée comme hôpital par les forces britanniques et américaines et une batterie britannique, située derrière la maison, protégea la rivière. En 1813, John McFarland fut fait prisonnier par les Américains après leur capture du fort George. À son retour en 1815, une grande partie de sa propriété avait été détruite et la maison gravement endommagée. Cette dernière fut réparée et demeura dans la famille McFarland pendant plusieurs générations. Fiducie du patrimoine ontarien, agence du gouvernement de l’Ontario »
Thomas Moore (1779 – 1852) (plaque sur un bloc d’escalade, sur le côté est de la promenade, au sud de la maison McFarland)
« L’un des poètes et paroliers les plus aimés et renommés d’Irlande, Thomas Moore visita Niagara en juillet 1804. Captivé par la splendeur de la région et invité par le colonel Isaac Brock, commandant de Fort George, Moore trouva souvent le repos et l’inspiration sous un grand chêne ici même, à la ferme McFarland. Ses poèmes et d’autres écrits sur l’Ontario contribuèrent à donner aux Irlandais et aux Britanniques une meilleure image de cette région et, par la suite, à encourager l’émigration vers le Canada. « Et j’ai dit, s’il y a de la paix à trouver dans le monde, un cœur humble pourrait la trouver ici ».
Érigé en juillet 2004 par Niagara Parks.
Joseph-Geneviève Comte de Puisaye (15586 Niagara Parkway)
« Soldat, homme politique, diplomate et colon, de Puisaye naquit à Martagne-en-Perche, en France, vers 1755, et fut enrôlé dans l’armée française à 18 ans. Élu aux États généraux de 1789, il soutint la réforme, mais alarmé par le cours de la révolution, organisa plus tard une résistance au nom des royalistes. Hors-la-loi, il se réfugia en Angleterre et, en 1795, en tant que lieutenant général, il conduisit une expédition malheureuse à Quiberon, en Bretagne. Trois ans plus tard, avec une quarantaine d’autres émigrés, il arriva dans le Haut-Canada et établit une colonie de courte durée dans la région de Markham-Vaughan. En 1799, il acheta une ferme ici, où il vécut jusqu’à ce qu’il ne déménage en Angleterre en 1802. Il mourut en 1827. » Érigé par les Archives archéologique de l’Ontario, Ministère des Archives publiques de l’Ontario.
Le Comte de Puisaye (pierre commémorative du côté ouest de la promenade, près de la ligne 2)
« Le bâtiment près d’ici est la moitié de celui construit par le comte de Puisaye, réfugié français autour de 1800. Placé par la Société historique du Niagara en 1915. »
The Field House (près du 15276 Niagara Parkway)
« L’une des plus anciennes maisons en briques de l’Ontario, cette belle structure géorgienne fut construite autour de 1800. À l’origine, c’était la ferme de Gilbert Field (1765-1815), un loyaliste de l’Empire-Uni, en possession de la terre en 1790. Pendant la guerre de 1812, la maison fut utilisée par les forces britanniques et soumise à un bref bombardement d’une batterie américaine. Pensée endommagée, elle fut l’une des quelques maisons de la région à survivre aux hostilités. Elle demeura dans la famille Field jusqu’à environ 1925, date après laquelle elle passa entre diverses mains. En 1968, la Fondation du patrimoine ontarien fit l’acquisition de la propriété pour assurer sa préservation et, douze ans plus tard, cette maison de campagne fut rendue à la propriété privée par un avenant rétroactif. Érigé par la Fondation du patrimoine ontarien, Ministre de la Culture et des Communications »
Brown’s Point (pierre commémorative sur le sentier, à 2 miles au nord de Queenston)
« Ci-gisait l’auberge des Brown. La milice canadienne de York et l’armée américaine bivouaquèrent près d’ici à différentes occasions pendant la guerre de 1812. Adam Brown ajouta plus tard un magasin à son auberge et construisit un quai au bord de la rivière où des voiliers embarquaient la potasse et la chaux des colons, destinées à Montréal et à l’étranger. » Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara)
Brown’s Point (pierre commémorative sur le sentier, à 2 kms au nord de Queenston)
« Ici le général Sir Isaac Brock appela sur son chemin vers Queenston Heights, le 13 Octobre 1812, « Push On York Volunteers. » (« Avancez, braves volontaires de York ») « Pierre commémorative placée par la Société historique du Niagara en 1915. »
La batterie de Vrooman (Site national historique – promenade près du 14759, Niagara River Parkway, Queenston)
« Porté par le 5e régiment de la milice de Lincoln, le capitaine Samuel Hatt et un petit groupe d’artillerie de la milice de Lincoln sous le commandement du lieutenant John Ball, armés d’un canon de 24 livres monté et abrité sous un terrassement en croissant de lune, s’engagèrent dans la bataille de Queenston Heights, le 13 octobre 1812. Commandant la rivière Niagara, son feu continu harcela les Américains qui traversaient Lewiston, protégea les Britanniques d’abord repoussés des hauteurs et soutint les tentatives ultérieures de les regagner.
Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Gouvernement du Canada, 1929. »
Village de Queenston
Major John Richardson 1796-1852 (on grounds of Laura Secord Elementary School)
« Cet historien, pionnier, auteur et soldat naquit à Queenston. Sa famille déménagea à Amherstburg vers 1802 et, à l’éclatement de la guerre de 1812, Richardson rejoignit l’armée britannique. Retraité partiel à Londres, en Angleterre, il publia le poème épique « Tecumseh » et le célèbre roman historique « Wacousta » qui installa sa réputation littéraire. En 1838, Richardson retourna dans le Haut-Canada où il publia deux journaux hebdomadaires, le New Era (1841-1842) et le Canadian Loyalist (1844). Ses travaux ultérieurs « Eight Years in Canada (Huit ans au Canada) » et « La guerre de 1812 (The War of 1812) » nous fournirent des informations historiques précieuses. En 1848, il déménagea à New York où il mourut dans la pauvreté. Erigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques en 1960. »
Église baptiste de Queenston
« En 1808, le révérend Elkanah Holmes, un missionnaire des États-Unis, avait organisé la première congrégation baptiste à Queenston. Après la guerre de 1812, la congrégation déclina, fut reconnue en 1831 et, de 1842 à 1845, érigea cette église en pierre calcaire brute. C’est un exemple précoce et intéressant du style néo-gothique dans cette province. L’église avait fermé en 1918 et en 1928, fut vendue à l’Institut des femmes, qui occupa le bâtiment jusqu’en 1954. En 1970, il fut acquis par le Dr Djamal Afrukhteh, qui en fit don à la ville de Niagara-on-the-Lake. Après une campagne de financement de l’Association communautaire de Queenston, le bâtiment fut déplacé et, en décembre 1972, fut officiellement inauguré en tant que bibliothèque et centre communautaire de Queenston. Érigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques, Ministère des Collèges et Universités »
La fondation de Queenston (à l’est de Queenston Street, juste au nord de Laura Secord Homestead)
« Suite à la perte de la rive est de la rivière Niagara après la Révolution américaine, un nouveau chemin de portage vit le jour autour de Niagara Falls dans les années 1780, Queenston étant son terminus au nord. Des quais, des entrepôts et un blockhaus furent construits. Robert Hamilton, un important commerçant, considéré comme le fondateur du village, exploitait une entreprise prospère de transbordement. Connu comme lieu de débarquement mineur, il fut nommé Queenston par le lieutenant-gouverneur Simcoe. Pendant la guerre de 1812, le village fut gravement endommagé. Ici vécurent des personnages aussi connus que Laura Secord et William Lyon Mackenzie. Malgré la perte commerciale après l’ouverture du canal Welland en 1829, Queenston servit plus tard de terminus au premier chemin de fer de la province, tracté par des chevaux. Queenston fut intégré à la ville de Niagara-on-the-Lake en 1970. Érigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques, Ministère des Collèges et Universités »
Maison de Laura Ingersoll Secord (pierre commémorative à l’est de la propriété Secord)
« Cette pierre commémorative fut installée en 1901 par le Club littéraire féminin de St. Catharines en l’honneur de Laura Secord et lui fut à nouveau dédiée en 1972, par les membres du Club à l’occasion de leur 80e pèlerinage annuel. »
Laura Ingersoll Secord 1775-1868 (plaque devant la propriété familiale – Homestead)
« Née à Great Barrington, dans le Massachusetts, Laura Ingersoll arriva dans le Haut-Canada avec son père et s’établit dans cette région en 1795. Environ deux ans plus tard, elle épousa James Secord, un loyaliste de l’Empire-Uni et, sept ans après, ils déménagèrent sur ce site à proximité de St. David’s. Pendant la guerre de 1812, Laura entreprit un long voyage de 30 kms pour avertir le commandant britannique local, le lieutenant James Fitzgibbon, d’une attaque américaine imminente. Le courage et la ténacité déployés à cette occasion en juin 1813 la placèrent au premier rang des héroïnes de la province. La maison de Mme Secord, un simple bâtiment à ossature, fut restaurée en 1971-72 et demeure un mémorial en l’honneur de cet acte patriotique exceptionnel. Érigé par le Conseil des sites archéologiques et historiques, Archives publiques de l’Ontario »
Laura Secord Homestead, Queenston (plaque rouge en laiton autoportée, juste à côté du parc de stationnement, à côté du centre d’accueil).
La célèbre héroïne de la guerre de 1812 est une figure renommée de l’histoire du Canada. Déterminée à avertir les Britanniques d’une attaque imminente contre Beaver Dams, Secord partit de chez elle le 22 juin 1813, pour une mission dangereuse. Elle voyagea seule pendant plus de 30 kilomètres, derrière les lignes ennemies, luttant pour atteindre la ferme De Cew, où elle informa le lieutenant Fitzgibbon du plan américain. Plus tard, au XIXe siècle, une première génération d’historiennes se fit championne de l’action courageuse de Secord dans le but de dévoiler et de vulgariser la contribution des femmes à l’histoire du Canada.
Les Indiens à Queenston Heights, le 13 octobre 1812 (Plaque sur un bloc de granit, à l’ouest du cénotaphe de Brock, au début de Queenston Street)
« Des guerriers des Six Nations, Iroquois, Mohawks, Oneidas, Onondagas, Cayugas, Senecas et Tuscaroras, principalement originaires de Grand River, s’allièrent aux Britanniques dans cette bataille historique contre les Américains. Parlant différents dialectes et nourrissant différentes croyances religieuses, ces Indiens furent rassemblés par John Norton pour mener cette bataille. Un commandant ingénieux et courageux, aux ancestres Cherokee et écossais, Norton était Mohawk (Teyoninhokawawen) d’adoption. Aux côtés de John Brant (Ahyouwaeghs), le plus jeune fils de Joseph Brant (Thayendanegea) et John Bearfoot, un vétéran de la guerre d’indépendance américaine, les Iroquois combattirent pour leur survie en tant que peuple et en soutien aux Britanniques. Érigé par la Commission des parcs du Niagara et la Queenston Community Association avec l’aide du ministère de la Culture et des Loisirs de l’Ontario le 12 octobre 1980 »
Le cénotaphe de Brock (au nord)
« Près d’ici, le major-général Sir Isaac Brock, lieutenant-gouverneur provisoire du Haut-Canada, K.C.B., tomba le 13 octobre 1812, au cours d’une offensive visant à repousser l’invasion de l’ennemi. »
Le cénotaphe de Brock (au sud)
« Ce cénotaphe lui fut consacré par le Prince de Galles (futur Roi Édouard VII), Son Altesse Royale Albert Edward, le 18 septembre 1860. »
Alfred (statue de bronze, montée sur une base en grès, dans une vitrine, installée le 3 octobre 1976, à l’est du cénotaphe)
« Le 13 octobre 1812, à l’aube, après avoir galopé sept milles depuis le Fort George, le général Brock attacha son cheval gris, Alfred, ici dans le village de Queenston, afin de mener l’assaut à pied visant repousser l’invasion ennemie. Brock fut tué en menant l’attaque. Le colonel Macdonell prit alors le commandement jusqu’à ce que le général Sheaffe arrive du fort George avec des renforts. Macdonnell monta Alfred afin de mener une autre charge. Il fut mortellement blessé et Alfred périt, une partie du prix à payer pour sauver le Canada en ce jour fatidique. (Ils servent aussi ceux qui se lèvent et attendent.) Présenté à la Commission des parcs du Niagara, par M. et Mme Steward G. Bennett. Ralph Sketch, sculpteur. 1976 »
The Colonial Advocate (devant la maison Mackenzie)
« Ce journal influent sur la réforme radicale fut publié pour la première fois le 18 mai 1824 à Queenston, par William Lyon Mackenzie. Originaire d’Écosse, Mackenzie avait émigré dans le Haut-Canada en 1820 et, trois ans plus tard, s’était établi ici pour ouvrir une boutique généraliste. En l’espace d’un an, il avait installé un bureau d’imprimerie chez lui, ici même, mais en novembre 1824, il déménagea à York (Toronto). En raison des fréquentes attaques de Mackenzie contre le Pacte de la famille, les partisans de ce groupe firent une descente dans les bureaux du Colonial Advocate et endommagèrent la presse, le 18 juin 1826. Les tribunaux accordèrent des dommages-intérêts à Mackenzie et il reprit sa publication. Mackenzie rompit ses liens avec le journal, maintenant appelé The Advocate, en 1834. Le dernier numéro parut en novembre. Érigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques, Ministère des Collèges et Universités, 1974 »
Mackenzie Printery (pierre commémorative à l’entrée de la maison)
« Domicile de William Lyon Mackenzie, lieu de naissance du gouvernement responsable, 1823-1824. »
Queenston Heights Park
Roy Terrace, lieu de naissance des chutes (devant les grilles ornementales à l’entrée du parc)
« Roy Terrace et Eldridge Terrace, niches visibles du côté américain à la même hauteur, marquent le niveau du lac glaciaire Iroquois (lac Ontario). Lorsque le glacier du Wisconsin recula il y a environ 12 000 ans, les chutes du Niagara naquirent ici, l’eau chuta de 11 mètres (35 pieds) au-dessus de l’escarpement du petit lac Érié, vers le lac Iroquois. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
L’escarpement du Niagara (rive longeant la promenade, près du belvédère de l’escarpement)
« Queenston Heights fait partie de l’escarpement du Niagara, une hauteur de terrain qui s’étend sur 725 kilomètres à travers l’Ontario, de Niagara Falls jusqu’à l’île Manitoulin. Il y a plus de 430 millions d’années, une mer tropicale peu profonde recouvrait la majeure partie du centre de l’Amérique du Nord. Les sédiments et les récifs coralliens des fonds marins furent compressés en dolomite, un type de pierre calcaire dure, qui résista mieux à l’érosion que le substrat rocheux des terres adjacentes après le retrait de l’eau. Les falaises de l’escarpement sont en fait le plancher exposé de cette ancienne mer. Le terrain accidenté de l’escarpement, abritant une flore et une faune très variées, forme un couloir naturel à travers les zones urbaines et rurales. En 1990, les Nations Unies désignèrent l’escarpement du Niagara comme réserve mondiale de la biosphère. Fondation du patrimoine ontarien. Ministère de la Culture, du Tourisme et des Loisirs»
Major-général Roger Hale Sheaffe (Sculpture de Ralph Sketch, dans le foyer du restaurant Queenston Heights)
« La frontière entre le Canada et les États-Unis ne fut pas toujours aussi amicale qu’aujourd’hui. Le 13 octobre 1812, à l’aube, les troupes américaines traversèrent la rivière Niagara depuis Lewiston. Elles prirent position en force sur les hauteurs de Queenston. Le général Brock mena des attaques frontales pour déloger les envahisseurs. Il fut tué dans la matinée. Les attaques firent gagner du temps au général Sheaffe afin d’amener le corps principal des troupes de Fort George. Il leur fit remonter l’escarpement du Niagara entre Queenston et St. David’s. En fin d’après-midi, la puissante attaque latérale repoussa les Américains de l’autre côté de la rivière. Beaucoup de soldats furent prisonniers au total dans les forces britanniques comme canadiennes. Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara), 1988. »
Sir Roger Hale Sheaffe (1763-1851) (Plaque commémorative sur le monument de Brock)
Le 13 octobre 1812, à la suite de la mort d’Isaac Brock lors d’un assaut précédent, le major-général Sheaffe prit le commandement et mena une attaque réussie, qui délogea l’invasion américaine de Queenston Heights. Né à Boston, au Massachusetts, Sheaffe fut enrôlé dans l’armée britannique en 1778 et combattit sous la révolution américaine et les guerres napoléoniennes. Arrivé dans le Haut-Canada en 1812, il fut administrateur de la province de 1812 à 1813 et retourna en Angleterre la dernière année. Il devint baronnet en 1813, atteint le rang de général en 1838 et mourut à Édimbourg, en Écosse. Érigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques de l’Ontario, 1959. »
La bataille de Queenston Heights (Site national historique – Monument de Brock, belvédère)
« Le village au-dessous de vous et les hauteurs sur lesquelles vous vous tenez furent la scène de la célèbre bataille de Queenston Heights. Elle eut lieu pendant le conflit anglo-américain de 1812-1815, connu sous le nom de la guerre de 1812. Le 13 octobre 1812, à l’aube, une force d’invasion américaine campa à Lewiston, traversa la rivière Niagara et prit le contrôle des hauteurs de Queenston. Après plusieurs heures de combats féroces, ils furent écrasés par l’attaque combinée de soldats chevronnés britanniques, de miliciens canadiens et de guerriers indiens. Cette victoire eut une grande importance. Elle empêcha les Américains de s’implanter au Canada, et eut le mérite d’inspirer aux Canadiens la confiance et le sentiment qu’ils pouvaient défendre un territoire immense malgré leurs maigres ressources humaines et matérielles. Parcs Canada »
La bataille de Queenston Heights (sur le mur d’enceinte du monument)
« Le 13 octobre 1812, à l’aube, les troupes américaines du major-général Stephen Van Rensellaer traversèrent la rivière Niagara et s’emparèrent des hauteurs de Queenston. Le major-général Isaac Brock, arrivant à la hâte du fort George avec un détachement, fut tué en essayant de les reprendre. Dans l’après-midi, le major-général Roger Hale Sheaffe arriva du fort George, avec une troupe composée de ses soldats britanniques habituels, de miliciens, d’Indiens et de renforts de Chippawa. Il prit la colline par le flanc ouest et fit 958 prisonniers. Cette victoire célèbre mit fin à l’offensive américaine de 1812. Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Gouvernement du Canada »
La bataille de Queenston Heights (Gravure sur plaque)
« Cette bataille aboutit à une victoire complète pour les Britanniques, ayant capturé 927 hommes, et en ayant tué ou blessé environ 500. Ils s’emparèrent de 400 armoiries, d’un canon de six livres et d’un ensemble de drapeaux consacrés. »
Visite à pieds du monument de Brock
(5 arrêts, visite en autonomie sur le champ de bataille, présentée par Parcs Canada)
Arrêt 1 : Attaque (à gauche du monument de Laura Secord)
« Si vous allez au belvédère derrière le monument de Laura Secord, vous verrez de l’autre côté de la rivière, légèrement sur votre droite, l’endroit où une énorme force américaine se réunit pour envahir le Canada. Le 13 octobre 1812, à l’aube, six cents soldats américains traversèrent la rivière et débarquèrent sur le rivage canadien, quelque part au-dessus des quais actuels. Queenston fut choisi comme cible car il représentait une étape importante sur la ligne d’approvisionnement britannique et parce que le seul autre point de débarquement possible était la zone fortifiée autour de Fort George. L’invasion fut rapidement épinglée sur la zone du débarquement, par de lourds tirs britanniques. Le général britannique Isaac Brock se hâta de Fort George au son des canons tirant sur la rivière. Il prit rapidement en charge l’envoi de renforts. »
Arrêt 2 : Une falaise dangereuse (à travers la promenade, depuis la grille ornementale à l’entrée).
« Un sentier non surveillé, grimpant jusqu’à cette falaise abrupte, était le seule itinéraire possible pour les Américains sur les hauteurs de Queenston. Le sentier était situé sur votre droite mais n’existe plus. Piégés sur la rive par des tirs incessants, les Américains envisagèrent une action désespérée : l’ascension de cette falaise. Les Britanniques, positionnés sur une saillie entre ici et le village de Queenston, ne détectèrent pas le mouvement et les assaillants prirent les hauteurs par surprise. Cependant, à une phase ultérieure de la bataille, cette falaise devint une cruelle barrière entre les Américains et leur sécurité sur l’autre rive. »
Arrêt 3 : La capture du Redan et la mort de Brock (à courte distance de l’arrêt 2, à côté d’un canon)
« Sur les rives, les Américains furent pris au piège. À droite, les Américains escaladèrent la falaise et s’emparèrent des hauteurs. À gauche, les Britanniques protégèrent le village de Queenston. Un canon britannique de 18 livres se trouvait ici dans un terrassement, appelé « redan. » Le 13 octobre 1812, ce canon entrava le renfort des troupes américaines piégées plus bas. En arrivant de Fort George, le major-général Brock arriva ici pour diriger la défense de Queenston et attendre des renforts, mais le petit détachement ennemi qui avait escaladé les falaises derrière le redan lança une attaque surprise, forçant les Britanniques à battre en retraite dans le village. Brock commanda deux cents hommes au cours d’une contre-offensive, au cours de laquelle il fut mortellement blessé. Un autre assaut, dirigé par l’aide de camp de Brock, John Macdonell, fut repoussé par les Américains, qui contrôlaient fermement les hauteurs.
(Plaque supplémentaire située à proximité de l’arrêt n°3)
« Ici, le lieutenant-colonel John Macdonell, procureur général du Haut-Canada, fut mortellement blessé, le 13 octobre 1812. Érigé par la Lundy’s Lane Historical Society (Société historique de Lundy’s Lane), en 1906. »
Arrêt 4 : La contre-offensive se forme (sur la pente juste au-dessus de l’imprimerie Mackenzie et du Musée du Journal)
« L’escarpement du Niagara se dresse au-dessus de vous. Les renforts britanniques arrivant ici du Fort George, en tenue de combat et épuisés par une marche rapide, luttèrent contre la pente à une certaine distance sur votre droite. Pendant que les Américains contrôlaient Queenston Heights, ils les empêchaient d’installer correctement leur position, grâce au harcèlement de 120 Indiens sous le commandement de John Norton. Entre-temps, les troupes britanniques régulières et la milice canadienne arrivèrent de Fort George et d’autres avant-postes sous le commandement du major-général Roger Sheaffe. Ils gravirent les hauteurs de Queenston et se rassemblèrent pour la dernière bataille. »
Arrêt 5 : La bataille décisive (sur les hauteurs, près du monument de Brock)
« Sur le plateau devant vous, les Britanniques et les Américains se réunirent pour mener cette bataille. Les Britanniques formaient une ligne à votre droite, les Américains à votre gauche. Le général Sheaffe forma une force de contre-offensive britannique de neuf cents hommes, alignés épaule contre épaule. Les Américains étaient légèrement plus nombreux mais n’avaient pas de renforts de troupes ou d’armes depuis l’arrivée des Indiens. Ils devaient affronter les Britanniques en tournant le dos au précipice de la rivière. La force combinée britannique avança avec des baïonnettes et aucune échappatoire n’était possible, les Américains furent donc contraints de se rendre. »
Monument de Brock – Champ de bataille de Queenston Heights (sur le mur d’enceinte du monument)
« Le monument ci-dessus est un monument commémoratif en l’honneur du major-général Isaac Brock, commandant des forces britanniques du Haut-Canada, au début de la guerre de 1812. Brock est mort sur les hauteurs juste avant Queenston, le 13 octobre 1812, lors d’une mobilisation entre les forces britanniques et les forces américaines. Ce fut une bataille d’une grande importance pour le Canada. Ce monument fut construit entre 1853 et 1856. Il mesure 56 mètres de haut et est entièrement construit en pierre de taille. Parcs Canada entretient ce monument comme un site national historique. »
Haut-Canada (sur le monument de Brock)
« Le Haut-Canada a dédié ce monument à la mémoire du regretté général Isaac Brock, lieutenant-gouverneur provisoire et commandant des forces de la province, dont les reliques reposent dans le tombeau ci-dessous. Repoussant l’invasion de l’ennemi, il tomba au combat près de ces hauteurs, le 13 octobre 1812, dans sa quarante-troisième année. Révéré et regretté par le peuple qu’il gouvernait et déploré par le souverain à qui il dévoua sa vie.»
Inscription (à l’intérieur du monument)
« Un monument fut érigé à cet endroit, grâce à une subvention du Parlement de cette province, puis fut détruit en 1840. Le monument actuel fut érigé principalement grâce aux volontaires de la milice et des guerriers indiens de cette province, aidés par une subvention de la législature; l’autorité pour l’ériger étant déléguée à un comité composé des messieurs suivants :
Sir Allan Napier McNab, Bart, Chairman
Sir John Beverley Robinson, Bart
Sir Allan Napier McNab, Bart, Président
Sir John Beverley Robinson, Bart
Sir James Buchanan Macaulay, Knt
L’Honorable M. Justice McClean
L’Hon. Walter H. Dixon
L’Hon. William Hamilton Merritt, Député provincial
Colonel, l’Hon. James Kirby
Thomas Clark Street, Esq.
David Thorburn, Esq.
Lieutenant Garrett, dernier neuvième régiment du Fort
Col. Robert Hamilton
Capt. H. Monroe, Secrétaire
T.G. Ridout, Esq. Trésorier
William Thomas, Architecte
John Worthington, bâtisseur »
Inscriptions (à l’intérieur du monument)
« Dans le tombeau ci-dessous reposent la dépouille du major-général Sir Isaac Brock KB, tombé au combat, près de ces hauteurs, le 13 octobre 1812, et enterré le 16 octobre sur le bastion du Fort George, à Niagara. Exhumé, puis à nouveau inhumé, sous un monument à l’est de ce site, le 13 octobre 1824. Ce monument ayant subi des dégâts irréparables, suite à un acte criminel le 17 avril 1840, il fut nécessaire d’ôter l’ancienne structure et d’ériger ce monument, les fondations étant posées, sa dépouille fut inhumée à nouveau avec toute la solennité qui lui était due, le 13 octobre 1853. »
« Les dépouilles du lieutenant-colonel John Macdonell, du PADC et de l’aide de camp du regretté général Isaac Brock KB, mortellement blessé lors de la bataille de Queenston le 13 octobre 1812 et mort le lendemain, se trouvent dans un tombeau ci-dessous. Sa dépouille fut exhumée et à nouveau inhumée avec toute la solennité qui lui était due, le 13 octobre 1853. »
Les « Colored Corps » (Corps colorés), 1812-1815 (Queenston Heights, près du monument de Brock)
« Quand la guerre de 1812 éclata, les gens d’origine africaine de la péninsule de Niagara redoutaient une invasion américaine. Ils étaient soucieux de préserver leur liberté et de prouver leur loyauté envers la Grande-Bretagne. Ils furent nombreux à rejoindre la milice existante alors que d’autres levèrent leur propre milice. Les autorités réagirent en formant des « Colored Corps (Corps armés colorés) » d’une trentaine d’hommes, commandés par des officiers blancs. Basés dans la région du Niagara tout au long de la guerre, ces corps combattirent à Queenston Heights en octobre 1812 et menèrent le siège de Fort George en mai 1813. Ces corps furent dissous peu de temps après l’armistice, mais avaient néanmoins créé un précédent. Les unités noires furent une caractéristique de l’armée canadienne jusqu’à la Première Guerre mondiale. Fondation du patrimoine ontarien, Ministère de la Culture, du Tourisme et des Loisirs »
Fort Drummond (Parc de Queenston Heights, près de la pataugeoire)
« Cette petite redoute ou fortification carrée et la batterie avancée en forme de U, nommée en l’honneur de Sir Gordon Drummond, furent construites à la fin du printemps 1814, pour défendre la route principale de portage, de Chippawa à Queenston. Les terrassements renfermaient un blockhaus qui abritait 100 hommes. Après les Britanniques à la bataille de Chippawa, ces hommes abandonnèrent Fort Drummond et rejoignirent les forces du major-général Riall, qui battirent en retraite à Fort George le 10 juillet 1814. Pendant deux semaines, le fort et les hauteurs environnantes furent détenus par les forces américaines. Après leur retraite à Lundy’s Lane, les Britanniques occupèrent à nouveau Fort Drummond. Commission des lieux et monuments historiques du Canada, gouvernement du Canada »
Laura Ingersoll Secord (Monument à droite du restaurant Queenston Heights)
« Ce monument fut érigé par le gouvernement du Canada en hommage à Laura Ingersoll Secord, qui sauva la vie de son mari dans la bataille de ces hauteurs, le 13 octobre 1812, et risqua la sienne en transmettant au capitaine Fitzgibbon des informations grâce auxquelles il remporta la victoire de Beaver Dams. Érigé en 1910. »
Verso:
« James Secord, Loyaliste de l’Empire-Uni, né le 7 juillet 1773, décédé le 22 février 1841. » (Ce mémorial est en granit du Vermont, arbore un buste en bronze et mesure 3,56 mètres de haut).
Monument de Brock (sur la rive de la promenade en face de l’entrée principale du parc Queenston Heights)
« Ce monument de 56 mètres (184 pieds), achevé en 1856, commémore la mort héroïque du major-général Sir Isaac Brock, à la bataille de Queenston Heights, le 13 octobre 1812. La statue de Brock mesure 6,1 mètres de haut, est sculptée selon la mode militaire, le bras droit tendu tenant un bâton, le gauche posé sur son épée. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Lilac Garden (Jardin Lilas, au nord de l’horloge florale)
« Don des Rotariens américains (Rotary Clubs de l’État de New York), District 709, en commémoration du centenaire de la fondation du Dominion du Canada, (Rotary International, 1867-1967) »
Floral Clock (Horloge florale, plaque commémorative sur le sentier)
« L’horloge florale construite par Ontario Hydro en 1950 et entretenue par les jardiniers de la Commission des parcs du Niagara exige que 19 000 plantes recouvrent sa surface de 12,2 mètres (40 pieds) de diamètre. L’aiguille des heures en acier inoxydable mesure 4,4 mètres (14,5 pieds) de long, l’aiguille des minutes 5,4 mètres (17,5 pieds); et l’aiguille des secondes, 6,4 mètres (21 pieds). Elle est dotée des carillons de Westminster. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Sir Adam Beck, Groupe électrogène 1
« La première unité Beck 1 fut mise en service le jour de Noël 1921. La combinaison verticale turbine-générateur est similaire à celle utilisée dans presque toutes les stations hydrauliques. L’eau fournie par un canal à ciel ouvert, de 20 km de long depuis Chippawa, au-dessus des chutes du Niagara, est utilisée pour générer de l’électricité en courant alternatif, d’une efficacité exceptionnellement élevée. Beck 1 était la plus grande centrale hydroélectrique du monde une fois construite par Ontario Hydro en 1930. L’usine continue à fonctionner aujourd’hui et peut générer suffisamment de courant pour alimenter une petite ville moderne. Avec l’autorisation d’Ontario Hydro »
Lester B. Pearson (sur les terres de l’école d’horticulture de Niagara Parks)
« Cet érable, don de Niagara Falls Branch, Associations des Nations Unies au Canada, en collaboration avec la Commission des parcs du Niagara, commémore la vie et l’œuvre de Lester Bowles Pearson, CC, OBE, MA, DCL 1897-1972. Premier ministre du Canada de 1963 à 1968, Président de l’Assemblée générale en 1952, Prix Nobel de la paix en 1957. En souvenir de ses services au nom de la paix dans le monde et du progrès du bien-être individuel dans tous les pays. Dédicacé lors de la Journée des Nations Unies, le 24 octobre 1973. »
École d’horticulture de Niagara Parks
« L’école d’horticulture de Niagara Parks fut créée en 1936, sur 40 hectares (100 acres) de terre. C’est la seule école connue du genre en Amérique du Nord. Ses jardiniers diplômés obtiennent des postes dans les parcs et les entreprises de floriculture, d’horticulture, de pépinières et de serres au Canada et aux États-Unis. Érigée par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara), (école ouverte le 26 juillet 1936)
Niagara River Recreation Trail (Sentier récréatif de la rivière Niagara) (plaque sur pierre commémorative, sur le sentier, à l’extrémité sud de l’école d’horticulture)
« Ce sentier, qui va du lac Érié au lac Ontario, fut commencé en 1986 par la Commission des parcs du Niagara. Il est dédié aux résidents et aux visiteurs du Niagara pour leur plus grand plaisir toute l’année. Cette dédicace fut formulée et attestée par :
Pamela Verrill Walker, Présidente de Niagara Parks Commission
L’Hon. Hugh P. O’Neill, Ministre du Tourisme et des Loisirs
L’Hon. Vincent G. Kerrio, Ministre des Ressources naturelles
L’Hon. Lily O. Munroe, Ministre de la Culture et des Communications
24 juin 1988. »
Niagara Glen (directement en face du Niagara Glen)
« Les chutes du Niagara étaient ici il y a 7 000 à 8 000 ans. Trois cataractes séparées d’environ 0,8 km (0,5 mille) de distance, alimentées uniquement par le drainage du lac Érié. Puis soudainement, d’autres lacs commencèrent à se déverser dans le lac Érié, augmentant ainsi le débit vers la rivière. Cela déboucha sur une cataracte plus importante qui éroda une gorge plus large. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Thompson Point (rive en face du parcours de golf public Whirlpool)
« Cette dépression fut le site, au début des années 1800, duquel John Thompson ôta la crête de calcaire exposée au bord de la gorge et la transforma en chaux agricole. Il y avait deux fours à chaux et une scierie alimentée par de l’eau sur le site, qui s’étendait jusqu’à la crête où se trouve maintenant le restaurant Whirlpool. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Tréteau de chemin de fer enfoui et gorges enfouies (au nord de l’intersection de la route Whirlpool)
« La pierre commémorative constitue l’extrémité d’un tréteau en acier enterré, qui transportait les pistes de Niagara Falls Park et du River Railway. Il enjambait le ravin créé par Bowman’s Creek, qui érodait les débris glaciaires de la gorge enterrée d’une rivière inter-glaciaire. Cette gorge enfouie s’étend à l’ouest sur 3,2 km (2 milles) jusqu’à l’escarpement du Niagara à St. David’s. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Niagara Falls Park et River Railway (au nord de l’intersection de Whirlpool Road)
« Le sentier récréatif de la rivière Niagara est situé sur l’ancienne double voie ferrée de Niagara Falls Park et de River Railway, entre 1892 et 1932, avant qu’il y ait une autoroute le long de la gorge. Ce chemin de fer électrique transportait des millions de passagers, depuis les quais de Queenston jusqu’au parc Queen Victoria. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Niagara River Recreation Trail (Sentier récréatif de la rivière Niagara)
« Ce sentier est proposé et entretenu grâce aux revenus de la Commission des parcs du Niagara. La Commission est une agence autofinancé du gouvernement de l’Ontario, qui se consacre à la préservation et à l’amélioration de la beauté des terres adjacentes à la rivière Niagara, pour le plaisir de ses visiteurs. Pamela Verrill Walker, Présidente de Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Gorge des rapides de Whirlpool
« L’ancienne rivière qui précédait la rivière Wisconsin, traversait le chenal des rapides Whirlpool et le tourbillon drainant le lac Érié. Après le recul du glacier, lorsque la rivière actuelle brisa les barrières rocheuses de Thompson Point, elle excava à nouveau le tourbillon et les gorges des rapides de Whirlpool. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara)
Niagara Spanish Aero Car (à présent renommé Whirlpool Aero Car)
« Leonardo Torres Quevedo, 1852-1936, était un ingénieux ingénieur espagnol. Parmi ses créations figuraient des machines algébriques, des télécommandes, des dirigeables et le premier ordinateur du monde. Niagara Spanish Aero Car fut conçu par Leonardo Torres Quevedo et représentait un nouveau type de téléphérique aérien qu’il appelait « transbordador ». Officiellement inauguré le 8 août 1916, il est le seul en son genre. Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara), 1991. »
Site de génie civil international historique – Niagara Spanish Aero Car (maintenant renommé Whirlpool Aero Car)
« Un hommage à l’éminent ingénieur espagnol qui conçut le Niagara Spanish Aero Car. Ce n’était qu’une de ses nombreuses contributions exceptionnelles à la profession de l’ingénierie. L’ingénieur Leonardo Torres Quevedo (1852-1936). Construit entre 1914 et 1916. La Société canadienne de génie civil & l’Asociación de Ingenieros de Caminos, Canales y Puertos de España, 2010. »
Queen Victoria Park, Niagara Falls
Sir Harry Oakes Bart
« Cette tablette commémore l’esprit collectif et la générosité de Sir Harry Oakes Bart, qui légua cette terre autrefois occupée par la Clifton House, aux habitants de la province de l’Ontario et permit la construction du Garden Theatre sur ce site, grâce à la Commission des parcs du Niagara, comme un lieu public. Les travaux commencèrent le 9 septembre 1935 et furent achevés le 18 septembre 1937. »
Père Louis Hennepin
« Né autour de 1627, à Ath, en Belgique, Hennepin entra dans un couvent de Récollets dans sa jeunesse. Missionnaire aventureux, il visita de nombreux pays européens et servit comme aumônier dans l’armée, avant de naviguer vers la Nouvelle-France en 1675. En 1679, Hennepin, aumônier de l’expédition du Mississipi à Lasalle, fit le voyage dans lequel il rassembla les informations nécessaires à sa « Description de la Louisiane ». On y trouve quelques-unes des idées fausses qui gâchent une partie du travail de Hennepin. Néanmoins, le livre, publié après son retour en Europe en 1682, jouit d’une grande popularité. Il contient de précieuses informations sur la géographie et les événements de son époque, ainsi que la première description documentée des Chutes du Niagara. Érigé par le Conseil des sites archéologiques et historiques, Ministère des Archives publiques de l’Ontario »
Zimmerman Fountain Pond (près de l’entrée de Clifton Gate)
« Cette belle fontaine tire son nom de Samuel Zimmerman, qui arriva au Canada, depuis la Pennsylvanie, en 1842. Il amassa une fortune grâce à une série de contrats lucratifs impliquant la construction du deuxième canal de Welland et diverses lignes de chemin de fer, lui permettant de commencer la construction d’un grand domaine, dans ce qui est à présent Queen Victoria Park. Ce domaine était encore inachevé lorsqu’il fut tué dans un accident ferroviaire, en mars 1857. Ce bassin de fontaines, datant de 1856, est le dernier vestige de son domaine. »
Cerisiers Sakura (à côté de la fontaine Zimmerman)
« Ce Sakura, un cerisier florissant japonais, est l’une des 30 variétés de Prunus Sargentil « Rancho » et de Prunus Xyedonesis « Akebono », présentées à la Commission des parcs du Niagara par le COMITÉ SAKURA, au nom des nombreux généreux donateurs du PROJET SAKURA. Ce symbole de l’amitié entre le JAPON et le CANADA fut planté par le président du comité Sakura, HARA Satoshi, consul général du Japon à Toronto, et Brian MERRETT, Président de la Commission des parcs du Niagara, le jeudi 26 avril 2001. »
Mémorial de Burrell Hecock (Plateforme d’observation sur les hauteurs de Hornblower Plaza)
« À la mémoire de Burrell Hecock, originaire de Cleveland, Ohio, décédé à 17 ans. Qui perdit la vie en tentant héroïquement de secourir M. et Mme Eldridge Stanton de Toronto, en Ontario, lorsque le pont de glace dans la gorge ci-dessous, fut avalé et balayé par la rivière Niagara et les rapides Whirlpool, le 4 février 1912. »
Niagara Falls Park et River Railway Powerhouse (plaque de laiton sur pierre commémorative, près des arrêts de bus de Table Rock)
« La centrale de Niagara Falls Park et River Railway construite sur ce site en 1892 fut la première centrale hydraulique à utiliser l’eau de la rive canadienne de la rivière Niagara. Elle généra 2 300 chevaux-vapeur d’électricité, en courant continu, pour le chemin de fer électrique. La production d’électricité cessa en 1832 et le bâtiment fut démoli en 1985. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara)
Table Rock (situé près de l’entrée de Table Rock Centre, du côté des chutes)
« Vous visitez un site connu sous le nom de TABLE ROCK en raison du surplomb rocheux qui se forma à plat ici. Cependant, une érosion permanente provoqua sa chute en 1850. Des millions de visiteurs sont venus dans cette région depuis le début du XIXe siècle. Jusqu’en 1885, cette propriété était une propriété privée, de hautes clôtures limitaient la vue sur les chutes, des bâtiments de fortune délimitaient la zone et les visiteurs devaient souvent payer pour effectuer une visite rapprochée des chutes. La Commission des parcs du Niagara fut créée par le gouvernement de l’Ontario en 1885, afin de préserver et d’améliorer la beauté naturelle des chutes, pour le plaisir des visiteurs, tout en générant des revenus suffisants pour être autonome financièrement. L’une de ses premières actions fut d’acquérir cette propriété. Des rénovations importantes eurent lieu sur ce site au fil des ans, pour répondre aux besoins d’un nombre croissant de visiteurs, le plus récemment en 1990-1991. Présidente Pamela Verrill Walker, Commission des parcs du Niagara, 1991 »
Jose Maria Heredia (1803-1839) (Table Rock au pied des chutes)
« Le poète et patriote cubain, qui chanta à Niagara et comme le dit José Marti, réveilla » une passion toujours brûlante pour la liberté « dans le cœur de tous les Cubains. »
Niagara (Fragments)
Tu coules en silence jusqu’à ce que tes flots se brisent au milieu des rochers, ton courant jaillit comme le cours irrésistible du destin. Ah, terrible rage – les tourbillons rauques des rapides sont là! Mon cerveau se déchaîne, mes sens vagabondent, tandis que je fixe les eaux qui se précipitent, et ma vue, en vain suit la marge qui balaie le large torrent. D’innombrables vagues furieuses se croisent, se pressent et s’entrechoquent, avant de disparaître dans le tonnerre de l’écume. Elles atteignent et dépassent la barrière – cet abîme insatiable avale leur flot incessant. Mille arches arcs-en-ciel se forment alors et les bois sont assourdis par leur rugissement. Que cherche mon œil inquiet? Pourquoi les mâchoires de cet abîme ne sont pas là, les palmiers – ah, les délicieux palmiers, qui dans les plaines du Cuba de mon enfance, jaillissaient et exposaient au soleil leurs cimes épaisses et feuillues, dans les respirations de la douce brise océanique, sous le ciel bleu immaculé. Entendez Niagara, craignez mes derniers mots! Encore quelques années à peine et la terre froide recouvrira les os de votre chantre. Ainsi, mes humbles vers, pourraient bien devenir, tout comme toi, immortels! Pendant ce temps, m’éteignant joyeusement vers le repos attendu, je pourrais lever mon front radieux vers les nuages pour enfin écouter l’écho de ma renommée. Pour le Niagara, de la part du peuple cubain, octobre 1989. »
Chutes du Niagara, Sri Chinmoy International Peace Falls
« Les chutes du Niagara rejoignent des centaines de sites magnifiques, significatifs et inspirants à travers le monde, dédiés à la paix et à l’amitié dans le monde. De par sa majesté vrombissante, Niagara nous rappelle la toute puissance galvanisante d’une force supérieure. Tel sera un jour le pouvoir de la paix sur Terre. Lorsque les êtres humains aspireront partout à la paix basée sur l’amour et le sentiment d’unité, le pouvoir en cascade de cette paix transformera le destin de l’humanité. Un site de paix Sri Chinmoy est né de cet esprit d’unité. Il existe pour une raison : inspirer un sens plus fort de l’internationalisme et de la fraternité entre les peuples de tous les pays. Il tire son nom d’un homme qui consacra toute sa vie à cet objectif. Sri Chinmoy est un ambassadeur international de la paix qui consacra sa vie à la poursuite de l’harmonie et à l’accomplissement du potentiel illimité de l’esprit humain dans le monde. Les Chutes du Niagara sont une merveille naturelle spectaculaire. La paix dans le monde est une réussite humaine sans précédent. Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara), 1992. »
Niagara Parks Commission (Commission de Niagara Parks, Table Rock, Niagara Falls)
(Plaque bleue en laiton, fixée sur une balustrade le long de la rivière. Située à droite du bord des chutes.) En 1885, la province de l’Ontario créa la Commission des parcs du Niagara dans le cadre d’un effort international visant à préserver le paysage naturel autour de Niagara Falls. À l’origine, la Commission comprenait le colonel Casimir Gzowski, le président John W. Langmuir et J. Grant Macdonald, qui était responsable de l’autofinancement du parc, tout en gardant l’accès gratuit au public. Les commissaires firent l’acquisition d’un parc le long de la rivière pour créer le Queen Victoria Niagara Falls Park, qui ouvrit ses portes le 24 mai 1888. À partir d’un parc de 62,2 hectares, la commission s’agrandit pour administrer un parc de 1 720 hectares de renommée mondiale, sur toute la longueur de la rivière Niagara, des sites historiques d’importance nationale et provinciale, des jardins botaniques, une école d’horticulture et des zones récréatives, tout en restant autonome financièrement.
Niagara Parks du Sud
Les catalogues suivants présentent les pierres historiques commémoratives placées au sud des chutes du Niagara, de Table Rock à Fort Érié :
Les chutes du Niagara
Burch’s Mills (Moulins de Burch, en face du Old Scow – vieux chaland juste au-dessus du bord des chutes)
« En 1786, John Burch, un loyaliste de l’Empire-Uni, construisit un moulin à eau et une scierie sur ce site. Il fut le premier à utiliser les eaux de la rive ouest de la rivière Niagara à des fins industrielles. Les moulins furent brûlés par l’armée américaine en retraite, le 26 juillet 1814, après la bataille de Lundy’s Lane. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Stranded Scow (Chaland échoué, juste aux pieds des chutes)
« Le 6 août 1918, ce chaland se détacha de son remorqueur à environ 1,6 km de la rivière avec Gustav F. Lofberg et James N. Harris à bord. Les hommes ouvrirent les cales inférieures et le chaland atterrit dans les rapides peu profonds. Ils furent secourus le lendemain par une bouée de sauvetage, fixée sur une ligne tirée depuis le toit de la centrale électrique adjacente. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Gate House (devant la Centrale électrique de l’Ontario)
« La grille à l’entrée de la centrale électrique de l’Ontario est érigée sur des conduits de plus de six mètres de diamètre, transportant de l’eau à 1,8 km de l’usine, située sur le bord de la rivière, juste en aval des chutes. Cette centrale mise en service en 1905 était la première source importante génératrice de courant alternatif sur la rive canadienne de la rivière Niagara. Avec l’autorisation d’Ontario Hydro »
Ontario Power Screen House (devant la Centrale électrique de l’Ontario)
« Cette passerelle, qui traverse le bassin d’admission en amont de la centrale électrique de l’Ontario, remplace un atelier de criblage servant à empêcher les débris et la glace de pénétrer dans les conduits de la centrale. La structure externe du déversoir formant ce bassin en amont de la centrale ferme l’accès des îles Dufferin autour desquelles la rivière coulait jadis à deux mètres de profondeurs. Avec l’autorisation d’Ontario Hydro. »
Niagara Control Works (plaque sur le mur à l’extérieur du bâtiment d’International Control Works)
« Ces ouvrages de contrôle furent construits et exploités sous la direction de la Commission mixte internationale des États-Unis et du Canada pour la préservation et la mise en valeur de la beauté de Niagara Falls en vertu du Traité de 1950. »
Grilles du tunnel Ontario Hydro (déplacées en 2006 pour la construction d’un tunnel hydraulique)
« Ces grilles de contrôle marquent l’entrée de deux tunnels de 13,7 mètres de diamètre, qui transportent l’eau jusqu’aux biefs de la centrale électrique Sir Adam Beck d’Hydro, située à dix kilomètres en aval de Queenston. Les tunnels passent sous la ville de Niagara Falls, jusqu’à une profondeur de 101 mètres. Ils peuvent transporter de l’eau à raison de 1 850 mètres cubes par seconde. Avec l’autorisation d’Ontario Hydro »
Raid sur Ft. Schlosser 1813
Au lever du jour, le 5 juillet 1813, une force britannique et canadienne composée d’environ 35 miliciens et d’un petit détachement du 49e régiment s’embarqua pour attaquer Ft. Schlosser. Ce dépôt américain (maintenant à Niagara Falls, N.Y.) était situé à l’extrémité sud de Lewiston Portage et servait de point de transbordement militaire important. La force d’attaque commandée par le lieutenant-colonel Thomas Clark du 2e Régiment. La milice Lincoln, surprit la garnison américaine et rencontra peu de résistance. Ils s’emparèrent d’un canonnier, de deux bateaux, d’un petit canon en laiton et d’une quantité importante de vivres et d’armes légères. Au moment de ré-embarquer, ils furent attaqués par la milice locale américaine mais ne subirent aucune perte. Érigé par le Conseil des sites archéologiques et historiques de l’Ontario »
Fort Chippawa, 1791
« Les fortifications qui se trouvaient sur ce site furent construites en 1791, pour protéger le terminus sud de la route Niagara Portage et servir de dépôt d’expédition pour l’approvisionnement gouvernemental. Connu aussi comme Ft. Welland, la structure principale consistait en une maison faite de blocs de bois, entourée d’une palissade. Au cours de la guerre de 1812, plusieurs combats sanglants eurent lieu dans cette région, notamment la bataille de Chippawa, le 5 juillet 1814, et le fort changea souvent de mains. Un entrepôt de baraquements, un quartier des officiers et des travaux de terrassement furent ajoutés en 1814-15, mais peu de temps après Ft. Chippawa fut abandonné et tomba en décadence. Érigé par le Conseil des sites archéologiques et historiques de l’Ontario »
La bataille de Chippawa (site national historique – plaque de bronze sur une pierre près du sentier, près de l’entrée piétonne de Chippawa Battlefield Park – Parc du champ de bataille de Chippawa)
« Le 5 juillet 1814, une armée américaine, dirigée par le major-général Jacob Brown, lança la première grande invasion du Canada pendant la guerre de 1812. Les Américains furent victorieux de la force britannique et canadienne commandée par le major-général Phineas Riall, composée de soldats, de miliciens et de guerriers autochtones. Au cours de cette période de mobilisation, environ 200 hommes périrent au combat et 500 furent blessés. Après quatre mois de combats intenses, avec des actions importantes menées à Lundy’s Lane, à Fort Érié et à Cooks Mill, les envahisseurs furent contraints de retourner aux États-Unis. Commission des lieux et monuments historiques du Canada (déménagée en 2000) (texte complet également en anglais)
Bataille de Chippawa (Mémorial Cairn dans le Chippawa Battlefield Park, sur la promenade Niagara au sud de Chippawa – plaques sur les quatre côtés)
Côté ouest :
« Bataille de Chippawa, le 5 juillet 1814. À la mémoire de tous ceux qui ont combattu sur ce terrain, dont beaucoup sont enterrés à proximité, et pour commémorer la paix qui règne entre le Canada et les États-Unis depuis tout ce temps. Ce monument fut érigé et dédié par Niagara Parks Commission (Commission de Niagara Parks). Octobre 2001. Brian E. Merrett, Président de Niagara Parks Commission (Commission de Niagara Parks). »
Côté sud :
« En l’honneur des soldats de la « Left Division » de l’armée américaine, qui ont combattu ici le 5 juillet 1814. Le régiment de l’armée des États-Unis, les « Light Dragoons» , le bataillon du major Jacob Hindman, le corps d’artillerie de l’armée américaine, le 9e régiment, le 11e régiment, le 17e régiment, le 19e régiment, le 22e régiment, le 23e régiment et le 25e régiment d’infanterie de l’armée des États-Unis. »
Côté Est :
« En l’honneur des guerriers des Premières Nations ralliés à la Grande-Bretagne, et des Premières Nations ralliés aux États-Unis, qui ont combattu ici le 5 juillet 1814. »
Côté Nord :
« En l’honneur des soldats de la « Right Division », de l’armée britannique en Amérique du Nord, qui ont combattu ici le 5 juillet 1814. Le 19e régiment des « Light Dragoons », compagnie du capitaine James Maclachlan, le régiment royal d’artillerie, le 1e bataillon, le 1e régiment d’infanterie (Royal Scots), le 1e bataillon, le 8e régiment d’infanterie (de la Couronne), le 100e régiment d’infanterie (du comté du Prince Régent de Dublin), la Troop of Provincial Royal Artillery Drivers et le 2e régiment de Lincoln, la milice du Haut-Canada de la péninsule du Niagara, qui, lors de la bataille de Chippawa, subit les pertes les plus élevées jamais enregistrées par une milice canadienne en une seule mobilisation pendant la guerre de 1812. »
Visite guidée à pied du parc de la bataille de Chippawa – Panneaux 1 à 6. Panneaux en plexiglas vert, bleu, orange, marron, auto-portés et alignés. Champ de bataille de Chippawa, à environ 15 mètres du monument, à l’ouest de Niagara Parkway, juste au nord de l’entrée du complexe Legends on the Niagara Golf.
Champ de bataille de Chippawa, panneau 1 : Contexte d’une bataille
Sur ce champ et dans les bois environnants, 4 000 soldats américains, britanniques, canadiens et autochtones se livrèrent la première grande bataille de la campagne du Niagara, en 1814. Après les derniers coups de feu sur la ferme de Samuel Street, on dénombrait plus de 800 morts et blessés. Depuis le 18 juin 1812, date à laquelle les États-Unis déclarèrent la guerre à la Grande-Bretagne, une petite force composée de soldats britanniques, de miliciens canadiens et de guerriers autochtones avait repoussé sept invasions américaines du Canada. Le 3 juillet 1814, le major-général Jacob Brown, commandant une force bien entraînée de 4 500 hommes, traversa la rivière Niagara, de Buffalo à New York, et captura rapidement Fort Érié. Le lendemain, Brown ordonna au brigadier général Winfield Scott de prendre sa brigade et les US Dragoons (1400 hommes) au nord, le long de River Road, et de sécuriser le pont sur la rivière Chippawa (Welland), à 2,5 kilomètres au nord. Scott poussa l’arrière-garde des forces britanniques le long de la route de la rivière, pour retrouver le pont détruit et les forces britanniques en position de force, sur le côté nord de la rivière à Fort Chippawa. Il retourna vers Street’s (maintenant Ussher’s) Creek afin d’y camper pour la nuit. Juste avant minuit, Scott fut rejoint par le major-général Brown, suivi par la deuxième brigade de régiments américains du brigadier-général Eleazer Wheelock Ripley et de l’artillerie américaine (1 200 hommes), de la 3e brigade de la milice d’État du brigadier général Peter B. Porter et de guerriers autochtones alliés, (500 miliciens et 400 guerriers). Les guerriers autochtones servaient aux côtés des forces britanniques et des forces américaines à Chippawa. Ils étaient considérés comme d’excellentes troupes de reconnaissance et de tireurs d’élite. Leur réputation féroce était considérée comme un atout par les commandants des deux côtés.
Champ de bataille de Chippawa, Panneau 2 : Grèves d’ouverture le 5 juillet 1814, à 15h00
À l’aube, le 5 juillet 1814, des parties de la milice canadienne et des guerriers autochtones ralliés aux Britanniques firent le tour en éclaireurs du camp américain. Ils commencèrent à tirer des buissons sur le côté nord de Street’s Creek et continuèrent toute la matinée. Vers midi, le général Brown ordonna au général Porter de prendre certains de ses hommes et de mettre fin à ce feu incessant. Vers 14 heures, Porter conduisit ses miliciens de New York et de Pennsylvanie, ainsi que ses alliés, dans les bois à l’ouest, traversa le ruisseau et conduisit ses éclaireurs dans les bois en direction de la rivière Chippawa. Le général Brown se dirigea vers la ferme d’Ussher, où une compagnie d’éclaireurs du 21e régiment des É.-U. fut postée, afin de surveiller la progression de Porter. Il remarqua que le rythme soutenu de la puissance de feu dans les bois s’était transformé en des salves disciplinées, tandis que l’infanterie légère britannique avait rejoint la bataille. Lorsque les troupes de Porter arrivèrent à la lisière des bois, près de la rivière Chippawa, elles se trouvèrent à quelques mètres de l’armée britannique dressée sur le front. Les hommes de Porter se retirèrent rapidement à la lisière des bois. Mousquets : le mousquet à âme lisse était l’arme standard des deux armées. Ils tiraient une balle mesurant environ 3/4 de pouce sur 300 mètres, mais étaient précis à 75 mètres uniquement. Un soldat debout pouvait recharger son mousquet par la bouche, environ quatre ou cinq fois par minute. Les lignes de front de Chippawa enregistraient la cadence de tir la plus rapide et s’affrontaient à moins de 75 pas, distance où le tir des mousquets devenait précis. Canons : les canons à âme lisse des deux côtés utilisaient des cartouches ou des grenailles. Efficaces sur 400 mètres, chaque détonation pouvait libérer des dizaines de grenailles de la taille de balles de golf. Les artilleurs américains gagnèrent cette bataille en amenant leurs canons (au nombre de 7) devant la ligne britannique et en ratissant la ligne rouge sur les deux flancs.
Champ de bataille de Chippawa, Panneau 3, Avancée au contact, le 5 juillet 1814 à 15h30.
Le major-général Phineas Riall, le commandant britannique, avait réparé le pont au-dessus de Chippawa et ordonné à sa propre infanterie légère, aux Canadiens locaux de la 2e milice de Lincoln et à une force de guerriers autochtones de chasser les tirailleurs américains dispersés. Le reste des 1e, 8e et 100e régiments d’infanterie de la brigade de Riall (1 400 hommes) marchèrent vers le sud, le long de la route de la rivière en direction du général Brown et de son avant-poste. Brown ne pouvait pas voir les troupes britanniques à travers le bandeau d’arbres au sud de Chippawa, mais il apercevait la poussière soulevée par les Britanniques et ordonna à la brigade de Scott de passer à l’action. Tandis que la brigade d’artillerie de Riall se mettait en position de combat sur la route de la rivière, les hommes de Scott traversaient Street’s Creek sous le feu des canons britanniques. Les troupes de Scott, vêtues de vestes grises, n’ont pas hésité et ont poussé tout droit sur la route de la rivière, vers Ussher. Ils tournèrent sur la route de la ferme menant vers la zone de champs défrichés, les deux armées visaient la plaine, en lignes face aux Britanniques et avançaient d’environ 50 mètres. Les vestes grises de l’infanterie américaine à Chippawa assortirent la mousqueterie de leurs adversaires en vestes rouges. À ce jour, la brigade des vestes grises de Winfield Scott revit dans les uniformes de l’Académie militaire des États-Unis, à West Point.
Champ de bataille de Chippawa, Panneau 4, Bataille de la plaine, le 5 juillet 1814 à 16 h 30
Le général britannique Riall était convaincu que la plus grande partie de l’armée de Brown entourait encore Fort Érié. Il ne savait pas que le fort s’était rendu et qu’il faisait face à toute la division américaine. Pourtant, le nombre d’hommes déployés des deux côtés était pratiquement le même : 6 canons britanniques contre 7 américains, de chaque côté environ 1 400 soldats, 200 miliciens et 300 guerriers. Faisant confiance aux capacités de ses soldats, Riall s’avança vers la ligne de blouses grises qui l’attendait. Les Redcoats poussèrent jusqu’à 75 mètres de la ligne américaine et se levèrent vicieusement, les coups de feu suivirent : la position debout étant le moyen le plus rapide de charger un mousquet. Les canons de l’artillerie britannique étaient maintenant obstrués par leur propre infanterie. Le 11e régiment de l’infanterie américaine avançait en diagonale vers la gauche pour tirer sur le flanc de la brigade britannique. Scott ordonna aux tireurs d’artillerie de Towson de se positionner en enfilade ou de tirer sur le front de la ligne britannique. Le 25e régiment de l’infanterie américaine, sous le feu de l’artillerie britannique, progressa dans les bois vers les troupes légères britanniques. Une fois les troupes légères dépassées, le 25e régiment de l’infanterie américaine se retourna pour tirer sur les flancs britanniques, empêchant le 8e régiment de la Couronne de rejoindre la ligne britannique principale ainsi que le 1e régiment des Royal Scots et le 100e Régiment. Les Redcoats : ce célèbre manteau rouge était connu dans le monde entier comme le symbole des troupes les plus coriaces et les plus disciplinées. Dans pratiquement toutes les mobilisations contre les troupes ennemies, l’infanterie britannique sortait victorieuse du combat debout.
Champ de bataille de Chippawa, Panneau 5, Étapes finales, le 5 juillet 1814 à 17h30
Au fur et à mesure que la bataille faisait rage, des troupes d’artillerie américaine supplémentaires se déployaient au milieu de la plaine, entre la 11e et la 25e compagnie américaine, à moins de 100 mètres de la ligne britannique. Le général Brown mena ensuite la brigade de Ripley à travers Street’s Creek, vers l’ouest afin d’encercler toute la force britannique. Cependant, le ruisseau était profond, le sous-bois épais et les hommes de Ripley ne rejoignirent jamais le combat dans la plaine. Pendant ce temps, tirant à bout portant et ratissant sa ligne, le 9e et le 22e régiment d’infanterie ennemie, tenaient leurs positions, et le 25e régiment américain empêchait sa ligne de se déployer. Le général Riall ordonna de battre en retraite. Les troupes britanniques reculèrent lentement, tout en continuant à tirer. Ils étaient couverts par le 19e régiment des Light Dragoons et les canons du fort Chippawa, jusqu’à ce que la brigade franchisse la rivière Chippawa et une fois de plus détruise le pont, laissant temporairement certains alliés autochtones du côté américain. Pour la première fois de la guerre de 1812, l’armée américaine sortit victorieuse d’un nombre aussi important de soldats britanniques, sur un champ de bataille ouvert. Brown signala 58 morts, 241 blessés et 19 disparus. Riall mentionna 148 morts, 321 blessés et 46 disparus. Bien que difficiles à estimer, les victimes parmi les guerriers autochtones des deux côtés dépassèrent les 100 morts et blessés. Les soldats tués pendant la bataille de Chippawa furent enterrés le lendemain sur le champ de bataille par les Américains. Les soldats de la milice citoyenne servirent sur les deux fronts de cette bataille. On leur fournissait souvent des uniformes de l’armée régulière ou simplement des tenues civiles. Les hommes, citoyens du Canada et des États-Unis, âgés de 16 à 60 ans, devaient effectuer leur service militaire.
Champ de bataille de Chippawa, Panneau 6, Les conséquences.
Dans les jours qui suivirent la bataille, les troupes victorieuses du général Brown avancèrent de 25 kilomètres (18 milles) vers le nord jusqu’à Fort George, avant de se retirer de nouveau aux chutes Niagara, lorsque de nouveaux soldats britanniques arrivèrent dans la région. Ils rencontrèrent de nouveau les forces britanniques le 25 juillet, sur un autre sentier agricole, où 1800 hommes de plus furent tués et blessés. Après la bataille sanglante de Lundy’s Lane, les forces américaines passèrent le champ et les tombes de la bataille de Chippawa alors qu’elles se retiraient vers Fort Érié. L’armée américaine défendit avec succès Fort Érié pendant un siège de six semaines, durant lequel 3 200 soldats supplémentaires périrent. Après avoir reçu le renfort de 5 000 hommes supplémentaires, l’armée américaine avança à nouveau vers Chippawa. Cette fois, ils tentèrent de traverser la rivière Chippawa à 12 kilomètres à l’ouest d’ici et cette tentative fut contenue par les troupes canadiennes et britanniques à la bataille de Cook’s Mills, le 19 octobre 1814. Les forces américaines revinrent à Fort Érié. Avec l’arrivée de l’hiver, ils firent exploser le Fort et le 5 novembre 1814, purent rentrer chez eux. Le traité de Gand fut signé le 24 décembre 1814, mettant officiellement fin à la guerre de 1812.
Champ de bataille actuel
En 1995, la Commission des parcs du Niagara acheta 300 acres (121 hectares) de terres environnantes pour préserver ce champ de bataille immaculé. Le cairn commémoratif, érigé en 2001 par Niagara Parks, est dédié aux régiments et aux guerriers des Premières Nations ayant combattu lors de la bataille de Chippawa et à la paix durable entre le Canada et les États-Unis. Le monument est construit à partir de pavés légués par Fort Niagara (Youngstown, New York) et les boulets de canon proviennent de Fort George (Niagara-on-the-Lake, Ontario), deux sites clés de la guerre de 1812.
Bataille de Chippawa – 5 juillet 1814, Plaque verte en laiton, sur pierre commémorative, sur les terres de Legends on the Niagara
En regardant vers l’est, vous pourrez admirer le champ de bataille de Chippawa où, le 5 juillet 1814, au cours de la guerre de 1812, une invasion de l’armée américaine fut victorieuse des forces britanniques. Les deux armées étaient composées de soldats, de miliciens et de guerriers autochtones. Cette bataille était l’une des dernières de l’invasion américaine à grande échelle du sol canadien. Vingt jours plus tard, cette invasion de l’armée rencontra à nouveau les forces britanniques à Lundy’s Lane, dans ce qui est maintenant Niagara Falls, Ontario. Après une longue bataille sanglante, les Américains battirent en retraite à Fort Érié et rentrèrent finalement aux États-Unis. La guerre de 1812 prit fin avec la signature du Traité de Gand en décembre 1814. Le monument en pierre visible de loin fut érigé par la Commission des parcs du Niagara en 2001, en l’honneur des combattants ayant mené cette bataille. Brian E. Merrett, Président de Niagara Parks
Black Creek, au sud de Fort Érié
Navy Island (Site national historique – plaque de bronze sur la rive, au bord de la rivière Niagara, au nord de l’entrée de Legends on the Niagara)
« Les Britanniques utilisèrent Navy Island, de 1761 à 1764, comme chantier naval où ils bâtirent les premiers bateaux pontés britanniques pour naviguer sur les lacs supérieurs. Ceux-ci furent essentiels pour maintenir les lignes d’approvisionnement vers l’ouest pendant le soulèvement de Pontiac, 1763-4. Par la suite, l’île demeura intacte jusqu’au 14 décembre 1837, lorsque William Lyon Mackenzie, après avoir été battu à Toronto, commanda une armée de « patriotes » depuis Buffalo pour l’occuper. La réaction rapide de la milice locale et des soldats britanniques l’empêcha de gagner le continent, et le 14 janvier 1838, face à une situation désespérée, il abandonna l’île. Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Gouvernement du Canada » (texte également en anglais)
Slater’s Dock (tablette sur bloc rocheux, à l’ouest de Parkway, face à l’extrémité nord de Navy Island)
En 1894, les chemins de fer de Niagara Falls Park et de River Railway prolongèrent leurs voies jusqu’au quai Slater situé à cet endroit. Des passagers déchargés sur le quai par des bateaux à vapeur en provenance de Buffalo embarquèrent ensuite à bord des wagons de ce train électrique, pour se rendre au parc Queen Victoria ou aux quais de Queenston, où ils traversèrent le lac à bord d’un bateau pour Toronto. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
La destruction de la Caroline, 1837 (face à Navy Island)
« Dans la nuit du 29 au 30 décembre 1837, une soixantaine de volontaires, agissant sur les ordres du colonel Allan Napier McNab et commandés par le capitaine Andrew Drew, R.N., quittèrent Chippawa pour prendre le bateau à vapeur américain (Caroline). Ce navire, qui approvisionnait les forces rebelles de William Lyon Mackenzie sur Navy Island, fut amarré à Fort Schlosser, New York. Il fut abordé par les hommes de Drew, son équipage fut tué ou reconduit à terre, et après une tentative infructueuse de démarrer les moteurs, ses assaillants mirent le feu au navire et le laissèrent sombrer dans la rivière Niagara. Cette action précipita presque la guerre entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Erigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques de l’Ontario, en 1960. »
Conestoga Wagon Trek (plaque de bronze sur pierre commémorative, sur la rive de Niagara River Parkway, près de la rampe d’accès à l’intersection de Netherby Road)
« La frontière entre le Canada et les États-Unis d’Amérique fut le témoin de nombreuses migrations. À deux reprises, cependant, la migration était principalement du sud vers le nord. Pendant les jours troubles, juste avant la guerre d’indépendance américaine et pendant les décennies difficiles où la nouvelle république était en formation. Au cours des deux dernières décennies du XVIIIe siècle, de nombreuses personnes, motivées par la loyauté envers la couronne britannique et craignant certains aspects du cours établi par les nouveaux États-Unis, mirent leurs exploitations prospères en vente en Pennsylvanie et déplacèrent leurs possessions en Ontario, par wagons Conestoga. Elles pénétrèrent sur la rivière Niagara à Black Rock, N.Y. et atterrirent probablement ici ou à proximité. Nombre d’entre elles étaient germanophones, et sont maintenant connues comme les Néerlandais de Pennsylvanie. Ces personnes venaient de Lancaster et des comtés voisins de Pennsylvanie et s’installèrent dans les régions de Fort Érié, Jordan, Vineland, Markham et Kitchener-Waterloo. Leur courage et leur foi inflexibles, ainsi que leur travail et leurs sacrifices acharnés, contribuèrent à établir un grand nombre d’églises, d’entreprises agricoles et commerciales dans cette région et dans d’autres de l’Ontario. Cette pierre commémorative fut érigée en 1997, pour célébrer le 200e anniversaire de l’exil de leurs prédécesseurs, de la Pennsylvanie vers l’Ontario, lors d’un pèlerinage visant à reconstituer leur périple.
Frenchmen’s Creek (Site national historique – plaque sur pierre commémorative à l’intersection de Niagara River Parkway et de Frenchmen’s Creek)
« Afin de tenter de regagner l’initiative perdue à Queenston, les Américains avaient planifié une invasion générale le 28 novembre 1812. Avant l’aube, des troupes d’éclaireurs traversèrent la rivière Niagara pour couper les communications entre Fort Érié et Chippawa et réduire au silence les canons de la rive britannique. Les assaillants ne parvinrent pas à détruire le pont sur Frenchmen’s Creek et les batteries qu’ils avaient envahies furent rapidement reprises par les renforts britanniques. Après des combats confus, les troupes d’avant-garde revinrent sur la rive américaine. L’assaut principal n’eut pas lieu finalement. Ce fiasco mit fin aux espoirs de victoire des Américains sur la frontière du Niagara en 1812. Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Gouvernement du Canada, 1923. » (Texte également en anglais)
La communauté Ebenezer
« En 1852, ce site appartenait à la communauté Ebenezer et comptait 800 personnes. Il y avait des maisons en rondins, un quai, un magasin, une forge, une scierie, un moulin à laine, un moulin à farine, une tannerie, un atelier d’ébénisterie et une salle à manger commune. Leur produit le plus connu était un denim de coton de haute qualité teint en bleu Ebenezer. En 1859, cette communauté déménagea à Amana, en Iowa. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Bert Miller (sur un rocher à l’angle sud-ouest de Cairns Crescent et de Niagara Parkway)
« Propriété familiale loyaliste d’Albert Weathersone. » Bert Miller, 1882-1973, naturaliste amateur de l’Ontario qui consacra une grande partie de sa vie à la collecte et à la préservation de plantes, d’arbustes et d’arbres rares de la péninsule du Niagara. » « Tous mes efforts et toutes mes dépenses furent récompensés par le fait qu’un autre puisse profiter de mes découvertes. » Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Marina (plaque de bronze sur un cairn)
« Trois compagnies différentes construirent de nombreux navires sur ce site entre 1904 et 1930. Ce chantier naval était connu localement comme le chantier naval de Bridgburg. Quatre navires de fret maritime comme le « War Magic » et le « War Vixen » furent construits ici entre 1917 et 1919. En 1965, Niagara Parks débuta la construction de cette marina. Érigé par Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara) »
Mackenzie’s Crossing, 1837 (plaque de bronze dans le prc de stationnement deThompson Road et de Niagara Parkway)
« Le 7 décembre 1837, les forces « Patriotes » de William Lyon Mackenzie furent vaincues au nord de Toronto, par la milice loyaliste et il prit la fuite vers les États-Unis. Voyageant sur des routes peu utilisées afin d’éviter les forces gouvernementales qui parcouraient la campagne, il atteignit ces alentours le 11 décembre. Le capitaine Samuel McAfee, propriétaire de ces terres à l’époque, fournit à Mackenzie un bateau pour traverser la rivière Niagara. Pendant que le chef des rebelles embarquait, le colonel James Kerby arrivait avec un détachement de miliciens, mais la famille McAfee attira son attention jusqu’à ce que Mackenzie ait gagné la rive américaine en toute sécurité. Érigé par le Conseil des Sites Archéologiques et Historiques de l’Ontario, 1959. »
McAfee Cemetery (Cimetière juste à l’ouest sur Thompson Road)
« Le cimetière McAfee fut fondé en 1819 par une société de méthodistes, loyalistes de l’Empire-Uni et colons pionniers dans le canton de Bertie, dans le district de Niagara.
Sir Casimir Gzowski (au sud du pont ferroviaire international du côté ouest de la promenade Niagara)
Érigé par l’Association des ingénieurs de la province de l’Ontario et l’Institut canadien des ingénieurs, en l’honneur d’un ingénieur canadien exceptionnel, Sir Casimir Gzowski, à l’occasion du 100e anniversaire de l’achèvement du pont ferroviaire international sur la rivière Niagara entre les États-Unis et le Canada en juillet 1973. »
Freedom Park (plaque de bronze sur une pierre commémorative, sur la rive du Niagara, près de Nichol’s Marine à Fort Érié)
« De 1830 à 1860 environ, des milliers de pionniers de la liberté empruntèrent ce chemin de fer clandestin pour atteindre le sanctuaire du Canada, la « terre promise ». Beaucoup traversèrent la rivière Niagara, des États-Unis vers Fort Érié, y compris Josiah Henson et sa famille, qui arrivèrent le 28 octobre 1830. Le livre Uncle Tom’s Cabin, de Harriett Beecher Stowe, fut écrit d’après sa vie. Le parc fut créé pour célébrer leur vie et rappeler aux générations présentes et futures leur lutte en faveur de la liberté. Brian E. Merrett, Président de Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara), le 28 octobre 2000. »
Débarquement de Fort Érié (Freedom Park, Fort Érié)
Plaque bleue en laiton, montée sur l’un des deux piliers en pierre grise (à gauche). Côté est de la promenade Niagara, face à la route. « Tout au long des années 1800, de nombreux traversiers se livraient une concurrence acharnée pour faire des affaires le long de la rivière Niagara. La carte ci-dessous est une compilation de certains de ces endroits. Des licences de traversier furent accordées au colonel John Warren Sr., à John Warren Jr., à Nelson Forsyth, à Kenneth Mackenzie et au colonel James Kirby. Le colonel James Kirby fut également Collecteur des douanes au milieu des années 1800 et signala sa frustration au gouvernement au sujet « des traversiers accostant ici et là, partout où cela les arrange ».
Débarquement des ferry, Bertie Street, de 1796 à 1950 (Freedom Park, Fort Érié, ON)
Plaque bleue en laiton, montée sur l’un des deux piliers de pierre (à droite). Côté est de la promenade Niagara, face à la route. « Au fil des siècles, il y eut de nombreux traversiers le long de la rivière Niagara. Certains furent construits par des commerçants locaux et d’autres par des rames d’embarcation autorisés par le gouvernement. Le plus vieux quai de traversiers en usage était ici, aux pieds de l’actuelle Bertie Street. La licence fut remise à Henry Windecker, en 1796. Ce centre d’activité était non seulement un point de passage à destination et en provenance des États-Unis, mais était également le lieu des douanes, de l’immigration, de l’immatriculation des véhicules et d’un terminus de chemin de fer. Au milieu des années 1800, les esclaves fugitifs étaient transportés ici vers la liberté, en guise de dernier arrêt sur le « chemin de fer clandestin. » Au début des années 1900, les touristes pouvaient embarquer vers Fort Érié, Snake Hill et Pacific Railroad, pour un voyage vers Erie Beach Amusement Park. Les activités de traversier déclinèrent suite à l’ouverture du Peace Bridge (Pont de la Paix) en 1927. Le dernier passage de personnes et de véhicules à Fort Érié en ferry survint le 2 septembre 1950, sur un bateau appelé l’Orléans. »
J.L. Kraft 1874-1953 (Freedom Park, Fort Érié)
Plaque bleue en laiton, auto-portée entre deux bâtiments à côté de Ming, le restaurant chinois à l’est de Niagara Parkway. « Le fromager James Lewis Kraft naquit dans une ferme laitière près de Stevensville, en 1874. Il fut éduqué dans le coin et travailla à proximité, au magasin généraliste de Ferguson. En 1903, Kraft alla à Buffalo puis à Chicago où il créa sa propre entreprise de vente en gros de fromage. Quatre de ses frères rejoignirent la société en 1909, ouvrant une usine de fromage en 1914. Kraft créa un procédé révolutionnaire, breveté en 1916, pour pasteuriser le fromage afin qu’il résiste à l’altération et puisse être transporté sur de longues distances. L’entreprise grandit rapidement et se développa au Canada en 1919. Au fil des ans, Kraft créa de nombreux produits novateurs et utilisa des techniques de commercialisation progressives pour faire de son entreprise l’un des principaux producteurs de produits alimentaires en Amérique du Nord. Kraft soutenait également l’église baptiste et était un fervent défenseur de l’éducation religieuse pour les jeunes. »
Mather Arch (dans le parc près de l’entrée du Pont de la Paix). Sculptée sur le côté sud de l’Arche :
Cette entrée fut construite par la Commission des parcs du Niagara en l’an mil neuf cent trente-neuf. Les commissaires, Hon. T. B. McQueston K.C. Président Hamilton, Dr Geo S. Snyder Vice-président de Niagara Falls, Hon. Wm L. Houck B.S. Niagara Falls, Archie J Haines Député de Jordan, John C M German KC Toronto, Rose Harstone Hamilton, A.T. Whitaker Brantford, Donald McGillivray Port Colborne, C. Ellison Kaumeyer Directeur général, Conçue par Carl Borgstrom Associates, H.S.M. Carver, E.L. Sheppard
Sculptée dans la pierre sur le sol, sur la face du monument : Que le paysage paisible de ce parc soit apprécié par les peuples des deux côtés de l’eau, pour signifier les bénédictions d’une paix durable, que seule l’amitié et la bonne volonté franchissent la frontière entre ces deux nations.
Statue commémorative : (Sur le devant, sous le soldat.) Ils ont donné leur présent pour notre avenir. Première Guerre mondiale 1914-1918, Seconde Guerre mondiale 1939-1945, Corée 1950-1953. De Ypres à Mons. (Listes des noms de Nos Chers Disparus).
Plaque en laiton sur une pierre dans le jardin : Mémorial au nom de l’amitié. Cette plaque commémore la traversée des États-Unis d’Amérique vers le Dominion du Canada, d’une délégation internationale de l’Associated Country Women et est dédiée aux femmes des milieux ruraux de ce continent, et confiée à leur soin perpétuel. Peace Bridge (Pont de la Paix), 12 juin 1936.
Mme Alfred (Madge) Watt, BME, MA, co-fondatrice et première présidente de l’Associated Country Women of the World (ACWW), dédia cette plaque aux femmes des milieux ruraux de ce continent, lors d’une cérémonie au centre du Peace Bridge (Pont de la Paix), le 16 juin 1936. Il fut accepté par les représentants de la New York State Federation of Home Bureaus (Fédération Nationale des Bureaux de l’État de New York) et de la Federated Women’s Institutes of Canada (Instituts féminins fédérés du Canada) à l’occasion de la Conférence de Washington de 1936 de l’ACWW. Avec la collaboration de la Commission des parcs du Niagara, cette plaque lui fut à nouveau dédicacée, lors de la 23e conférence triennale de l’ACWW à Hamilton, en Ontario, en juin 2001.
Plaque noire en laiton : « Que la paix soit avec vous. » Cette plaque fut placée par la Commission des parcs du Niagara à la mémoire d’Alonzo C. Mather, pour sa contribution en faveur de l’amitié entre le Canada et les États-Unis d’Amérique, à l’occasion de la « Semaine de l’amitié » dans la ville de Fort Érié. 19 août 1978
Plaque noire en laiton : Restauration de Mather Arch (Arche de Mather). Mather Arch fut érigée grâce à la vision et générosité d’Alonzo C. Mather en hommage à la paix partagée par le Canada et les États-Unis d’Amérique. Cette impressionnante arche commémorative fut initialement inaugurée en août 1940. Soixante ans plus tard, la Commission des parcs du Niagara en entreprit une importante restauration, en guise de projet du millénaire, représentant l’engagement de la Commission en faveur de la préservation et de l’intendance des édifices patrimoniaux sur ses terres. Cette plaque fut dédiée le 26 août 2000, pour commémorer la restauration de ce monument, en faveur d’une splendeur renouvelée. Brian E. Merrett, Président de Niagara Parks Commission (Commission des parcs du Niagara)
Niagara’s Freedom Trail (Sentier de la liberté de Niagara) (Photo. Plaque sur une pierre, sur le sentier au nord du Vieux Fort Érié)
« Visite du patrimoine afro-américain – La traversée. À cet ancien passage de traversier, des centaines d’esclaves fugitifs gagnèrent la liberté pour la première fois. Les ferries de 1796 à 1949 furent l’un des principaux liens entre les deux villes de Buffalo, N.Y. et Fort Érié, en Ontario. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, ils furent également la clé de la liberté au Canada pour de nombreux fugitifs Noirs. Le chemin de fer clandestin était un système secret d’arrêts et de conducteurs qui aidaient les Noirs à s’échapper vers les États du Nord les plus tolérants ou finalement vers la liberté au Canada. Fort Érié devint un point de traversée populaire pour de nombreux Noirs, car c’est l’un des points de contact les plus au sud avec les États-Unis. Les opérateurs de traversiers aidèrent des esclaves fugitifs et utilisèrent un système secret de jetons pour distinguer les passagers de bonne foi des espions potentiels. L’illustration montre un tel traversier, autour de 1895. Cette plaque fut fournie par le Conseil du tourisme de la région de Niagara. Photo autorisée par Buffalo & Erie Country Historical Society (Société historique du comté de Bufallo & Érié)
Accord sur les Grands Lacs (plaque de bronze sur un rocher du côté de la rivière à environ 100 mètres au nord du Vieux Fort Érié)
« En commémoration du 25e anniversaire de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, entre le Canada et les États-Unis, de 1972 à 1997. »
Capture de « l’Ohio » et de « Somers » (plaque de bronze à droite de la porte à l’intérieur de la place du défilé du Vieux Fort Érié)
« Dans la nuit du 12 août 1814, en prélude à une attaque britannique contre Fort Érié, une expédition était montée contre trois goélettes américaines armées et ancrées au large du fort. Le Capitaine Alexander Dobbs, R.N. embarqua avec 70 marins et marines dans six bateaux, portés depuis Frenchmen’s Creek et par ruse, s’approcha pour couper les cordes, embarquer et capturer l’OHIO et le SOMERS. Le troisième navire, PORCUPINE, s’échappa. La victoire de Dobbs fut la dernière action navale menée sur les Grands Lacs pendant la guerre de 1812. Commission des lieux et monuments historiques du Canada, gouvernement du Canada » (texte complet également en anglais)
Fort Érié (Site national historique – plaque de bronze à gauche de la porte à l’intérieur de la place du défilé du Vieux Fort Érié)
« Trois fortifications occupèrent ce site. La première (1764-1779) et la seconde (1783-1803), situées aux niveaux inférieurs, furent abandonnées lorsque la glace et l’eau inondèrent les ouvrages. Le troisième Fort Érié, construit entre 1805 et 1808, fut réparé en janvier 1814 mais fut assiégé par l’invasion de l’armée américaine envahissante, en juillet de la même année. Les Américains l’utilisèrent comme base pour les opérations suivantes, retraites ici après leur défaite à Lundy’s Lane, survie à un siège par les Britanniques en août et septembre, et destruction du fort le 5 novembre 1814. Il fut reconstruit par la Commission des parcs du Niagara entre 1937 et 1939. Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Gouvernement du Canada, 1933. » (texte également en anglais)
Monument commémoratif en pierre à Vieux Fort Érié (marquant la fosse commune, érigée en 1904)
(Sculpté au sommet ) Dulce et decorum est pro patria mori, signifiant « Il est doux et glorieux de périr pour sa patrie. » (Plaque de bronze sur le pilier central, avant et arrière). « En mémoire des officiers et des marins de la Royal Navy, les officiers, les sous-officiers et les soldats de la Royal Artillery, des Royal Engineers, des Royal Marines, du premier régiment des Royal Scots, du 19e des Light Dragoons, des 6e, 8e (King’s), des 41e, 82e, 89e, 103e et 104e régiments de Dewatteville, de la Glengary Light Infantry et de la milice incorporée qui tomba pendant le siège de Fort Érié, en août et septembre 1814. (Gravé sur la base) « Ici sont enterrés 150 officiers et hommes tombés lors de l’attaque de fort Érié, le 26 août 1814, et trois des défenseurs de l’infanterie américaine dont les corps furent découverts lors de la restauration du fort Érié, en 1938 et 1939. »